2013-2014Club Paroles

Atelier philo : le danger

Jeudi 21 novembre 2013, les élèves du club Paroles ont évoqué le danger pendant l’atelier Philo

© Mme Bernos

 

  • Le danger, c’est quand on est dans une situation périlleuse, dangereuse. C’est bien comme notion. C’est quand on est dans une situation qui comprend des risques. Mais quand on dit « j’étais en danger », c’est juste l’état du moment.
  • Le danger peut être là à tout moment. Il faut faire attention.
  • Le danger, ça donne une bonne dose d’adrénaline.
  • Je pense que ce n’est pas forcément mettre sa vie en péril. Quand on est dans une voiture, ce n’est pas un danger.
  • On ne met pas non plus sa vie en péril.
  • Ce qu’il a dit sur l’adrénaline, quand tu es en danger, que tu risques d’avoir des heures de colles… Des fois, tu te dégonfles…
  • On a envie de tester quelque chose et dès qu’on s’apprête à le faire, on se dégonfle.
  • C’est aussi beaucoup de négatif. Par exemple, tu as un rhinocéros qui te court après, c’est une forme de peur.
  • Pour moi, se mettre en danger, on est dans le rouge.
  • Ça peut arriver à n’importe quel moment. Tu dis « il faut être prudent ». Mais il y en a, ils sont paranos. Par exemple, quand ils montent dans une voiture. Dans le danger, c’est pas dit si ça va finir bien ou pas.
  • Le danger, on l’interprète toujours par-dessus la jambe avant… et ça peut prendre des proportions graves.
  • Quand on est en danger, c’est bien de ne pas foncer vers le danger, mais de peser le pour et le contre, pour savoir si ça vaut le coup.
  • Ça peut provenir de personnes.
  • L’expression « danger de mort » : tout ce qui est dans cette pièce peut être un danger. Si on me frappe avec un livre, je suis en danger. Le danger peut provenir de personnes. Ceux qui sont paranos le savent que ça peut venir de partout et ils pensent qu’ils sont en danger dans toutes les situations.
  • Ça se manifeste sur nous par d’autres trucs : le vertige… On a une sensation qui fait qu’on peut éviter le danger. Le vertige fait peur, mais c’est grâce à ça qu’on peut évaluer le danger et donc l’éviter.
  • Il y a toujours un lien entre le danger et la peur.
  • Tu as dit que le danger, c’est quand tu as peur de quelque chose. Tu as donné l’exemple du vertige, mais ce n’est pas un danger. Pour certains, c’est une peur, pour d’autres, c’est amusant.
  • Ma mère est parano car je n’ai même pas le droit d’aller à la boîte aux lettres…
  • Des gens aiment bien être en danger, être dans une situation où il faut réfléchir et pas foncer tête baissée.
  • On a parlé du danger dans la vraie vie, mais il y a aussi dans les livres, les films… Dans les films, quand on est en danger, on le sait tout de suite : la musique s’accélère, ça te met mal à l’aise…
  • On a parlé du danger, où, quand… mais il y aussi parfois un danger débile. On ne prend pas conscience de ce qu’on a fait. On peut se mettre en danger à chaque geste.
  • Le danger, à force d’y être exposé, on devient parano. Adolf Hitler était parano, car tout le monde lui en voulait.
  • Il y a plusieurs dangers différents, plus ou moins graves, plus ou moins dangereux.
  • Hitler, je ne pense pas qu’il était parano.
  • Je suis d’accord, il y a plusieurs dangers différents.
  • Il y a plusieurs degrés de danger, mais ça reste du danger.
  • Je n’ai pas compris l’histoire d’Hitler paranoïaque…
  • Il était paranoïaque et tout le monde le détestait.
  • Une relation avec quelqu’un peut nous mettre en danger.
  • S’il a pu aller au pouvoir, c’est qu’il y a des gens qui l’aimaient bien, malheureusement. Regarde le film « Le petit garçon en pyjama rayé. »
  • Tous autant qu’on est, on a tous un petit danger dans une relation avec quelqu’un. Je ne suis pas sûr, mais je pense que tous vous avez une personne que vous connaissez qui ne vous aime pas. Vous ne le savez pas forcément. S’il ne t’aime vraiment pas, il peut te mettre en danger.
  • Pour revenir sur l’idée de se mettre en danger, des petits gestes qui peuvent paraître sans importance peuvent nous mettre en danger. Certains dangers ne sont pas importants. Il y a des dangers plus sans importance que d’autres.
  • Ce qui fait peut, c’est que le danger peut venir de n’importe où. Si je n’aime pas quelqu’un ici que je prends le bâton de paroles et que je frappe quelqu’un, je le mets en danger.
  • Si tu connais quelqu’un qui fait de tel excès de colère, tu me le montres !
  •  

Comment s’est passée la séance ?

 

  1. C’était bien. En fait, des fois, je ne comprends rien à ce que M raconte.
  2. Je trouve qu’il y a d’autres personnes que j’ai du mal à comprendre, mais moi, je ne finis pas mes phrases… Le sujet était bien, mais on aurait pas dû le faire après la peur. Le danger, c’est difficile d’en parler sans évoquer la peur.
  3. C’était bien, bien qu’il y en ait qui ne parlent pas et pourtant ils ont sûrement autant de choses à dire que nous.
  4. J’ai trouvé ça intéressant. On a tourné autour du pot. S’il n’y avait pas A, on ne dirait rien. Elle est la première à parler.
  5. C’était intéressant ; Ceux qui ne parlent pas, ce n’est pas grave, Peut-être que quelqu’un a dit ce qu’ils voulaient dire avant eux.
  6. J’ai bien aimé.
  7. J’ai bien aimé, mais j’ai trouvé que la séance était trop courte. Ceux qui ne parlent pas trop, c’est parce qu’ils écoutent.
  8. Ecouter, c’est bien, mais ça donne des idées et on a tous des opinions différentes. Quand on écoute, ça donne des idées et il faudrait les dire.
  9. Tout le monde a son opinion. S’il y en a qui veulent faire « club écoute », pourquoi pas. Je pourrais passer toute l’heure à écouter les gens.
  10. J’ai bien aimé. À un moment, on a un peu tourné autour du pot, mais après ça allait.
  11. Quand vous faites les regards qui font peur, évitez de le dire.
  12. Je suis d’accord, c’est un peu ridicule. Vous pouvez le dire après. C’est un peu gamin dans un moment comme ça. J’ai un peu mon idée de ce qui se passe là… On n’a pas le club « Ecoute » mais le club « Paroles ». On est là pour dire, même si on a la même opinion. On peut le dire avec ses propres mots, pour s’exercer à dire.
  13. Je vois très bien ce que tu veux dire.
  14. Pour en venir à ceux qui ne parlent pas, ils font ce qu’ils veulent. Ce que je trouve abusé, c’est s’ils ne parlent pas et qu’ils critiquent.
  15. Je ne vise personne, mais une catégorie de personnes. Il n’y en a pas forcément parmi nous, mais ceux qui font passer le bâton, faites au moins semblant que c’est intéressant.
  16. Je pense qu’après, s’ils n’ont pas envie de parler, ils peuvent. Des fois, je ne comprends pas, car je n’écoute pas .
  17. On a tous des idées et il faut les formuler avec ses propres mots. Des fois, j’ai envie d’écouter, mais je m’endors.
  18. Je n’ai rien contre les gens qui ne parlent pas.
  19. J’aimerais savoir si les gens qui ne parlent pas, ça les intéresse.
  20. Aujourd’hui, j’ai remarqué que tu n’avais pas envie.
  21. Je passerais bien mon heure à écouter tout le monde, mais je ne peux pas m’empêcher de dire ce que je pense. Ça ne sert à rien les gens qui disent les mêmes choses.
  22. Vous êtes vaches, peut-être qu’elle n’a pas envie de parler, peut-être qu’il s’est passé quelque chose dans les cours.
  23. C’est juste pour te le dire.
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