2014-2015Club Paroles

Atelier philo : notre planète

Jeudi 23 mai, le lendemain de la Journée de la Terre, les élèves du Club Paroles se sont interrogés sur « notre planète ».

Photo ©DI – Mme Bernos

– Je pense que la planète, on devrait la respecter, mais c’est un peu compliqué. L’homme pour moi, c’est un peu un virus pour la planète. C’est irrémédiable. Mais on peut toujours essayer de limiter ce qu’on fait.

– Je suis d’accord, même si je pense que ce n’est pas l’homme qui est un virus, mais ce qu’il fait qui devient un virus.

– Tu dis que c’est les faits de l’homme, mais dès que l’homme est apparu, ça a fait des problèmes. Dès qu’on est né, ça a tout changé. L’homme a fait le feu et a commencé à polluer. Ce qu’on fait n’est pas bien pour la nature. Les animaux ne font pas des choses aussi terribles.

– Tu penses au nombre : plus il y a d’hommes, plus ça pollue. Même les gaulois polluaient. Même les animaux polluent, comme la chenille processionnaire. Polluer, ça veut dire jeter des choses, jusqu’à apporter des modifications à l’environnement.

– Tu dis que les animaux vivent normalement. Nous aussi !

– Tu disais que sous prétexte que l’homme est plus intelligent, il fait ce qu’il veut. Mais si la tortue était plus intelligente, qu’elle faisait des voitures, elle polluerait aussi. Ce n’est pas l’homme qui pollue, c’est ce qu’il invente.

– Il n’y a pas que l’homme qui pollue la terre , il y a les animaux aussi.

– La nature a fait que c’est nous qui polluons. C’est nous qui évoluons le plus, en tout cas, ce qu’on crée.

– L’évolution, ce n’est pas quelque chose de mal, regarde tout ce qu’on a inventé. On a même inventé des centres pour les animaux en voie de disparition, pour les protéger.

– Tu dis que c’est l’évolution de l’homme. Au début on ne polluait pas vraiment la planète : il n’y avait pas les voitures, tout ce qu’on a maintenant.

– Tu dis que c’est parce que c’est nous qui avons été dotés d’intelligence, mais ça aurait pu être n’importe quelle espèce. Je ne pense pas que ce soit vraiment l’homme qui soit un virus.

– Les hommes vont plus vite que les animaux et c’est ça qui pose problème.

– Il y a un commencement à tout. On n’a pas commencé avec les fusées. Si ce n’est pas de nous que vient le problème, d’où il vient ? On tue plus d’animaux que l’on en sauve. On les considère plus comme nos esclaves. Les chiens, on les tient en laisse, alors qu’ils n’ont rien demandé.

– Je ne pense pas qu’on ait besoin d’être intelligent pour polluer. Regarde les vaches avec leurs pets. Et pourtant, elles n’ont pas inventé la cloche !

– On dit que ce n’est pas l’homme en lui-même qui fait que ça va polluer, ce sont ses inventions.

– Certains humains protègent des espèces. Il y a aussi des animaux qui abîment d’autres espèces.

– Oui, mais ils se battent pour se nourrir. Mais nous, c’est pour leur peau, pour faire des vêtements. On a découvert des machines qui fonctionnent à l’eau, qui ne polluent pas, mais on n’en veut pas, car ça ne rapporte pas assez d’argent.

– Tu veux faire quoi, toi ? Moi, sans mes habits j’aurais un peu froid… C’est l’évolution qui fait que tu as besoin de ça.

– Tu dis que c’est l’évolution. Mais si on n’avait pas inventé les vêtements, on n’aurait pas perdu nos poils. C’est grâce à ce que l’être humain a inventé qu’il y a eu l’évolution.

– Les hommes ne s’intéressent qu’à l’argent. La nature, ils s’en foutent. Le jour où il y aura l’Apocalypse, ils réaliseront que c’est trop tard.

– Oui, tout vas encore bien. On pourrait s’en foutre. C’est ceux qui sont derrière qui vont tout prendre. C’est pour ça qu’il faudrait suivre le principe du Développement Durable. Le chewing-gum, les jeux vidéos, ça ne sert à rien, on pourrait s’en passer. On pourrait vivre avec le strict nécessaire et pas autant polluer.

– Ce serait bizarre d’enlever ses habits et revenir à ce qu’on était avant. Les gens qui ont connu quelque chose ne peuvent plus s’en passer, parce qu’ils savent ce que c’est. Comme avec la cigarette.

– C’est quoi le thème déjà ? « Notre planète » ? On n’est pas obligés de parler que de la pollution. Je vais aussi parler des pays pauvres, où les familles se battent pour avoir de quoi se nourrir. Ceux qui ont assez pour vivre devraient aider les autres.

– L’argent est mal réparti dans le monde. Il y a des riches et des pauvres. On pourrait tous avoir de quoi manger, une maison, mais certains ne pensent qu’à eux. C’est ça le problème.

 

Comment s’est passée la séance ?

1/ J’ai bien aimé cette séance, on a presque tous donné notre avis. On n’était pas tous d’accord. C’est bien, car on a pu échanger nos points de vue.

2/ C’était bien. Le problème c’est qu’on n’a pas assez exploité le sujet. Le thème ça aurait été « l’environnement », pour qu’on parle de ça. Ça se ferait en plus qu’une séance, ce thème, mais c’était très bien.

3/ J’ai bien aimé cette séance, parce qu’on a tous parlé.

4/ Moi, j’ai bien aimé cette séance, car tout le monde a un peu donné son avis, même si on a tous parlé de la pollution. Heureusement, S nous a fait un peu sortir de ça. « La planète » c’est « qu’est ce qu’elle nous apporte ». Je n’ai pas aimé le sujet.

5/ J’ai bien aimé cette séance, car on a presque tous participé. J’ai appris des choses sur l’environnement, c’est ça le principal, du coup je suis content de cette séance.

6/ Il y en a qui n’ont pas trop parlé. Mais on a appris des choses. La séance était intéressante, même si on n’a pas trop parlé du bon sujet.

7/ J’ai bien aimé la séance, parce que tout le monde a donné son avis. Maintenant je suis dégoûté d’être un humain ! S, tu as bien fait d’essayer de changer de sujet.

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