2014-2015Club Paroles

Atelier philo : Le courage

Jeudi 25 septembre, le Club Paroles a repris. Les « anciens » ont expliqué aux nouveaux le fonctionnement des ateliers philo et tous ont ensuite parlé du courage.

© Mme Bernos

 

 

  • C’est quelque chose que l’on a en soi, que l’on peut ne pas ou beaucoup montrer.

 

  • Etre courageux, c’est affronter ce que l’on n’aime pas, prendre les problèmes en face.

 

  • Le courage, c’est quelque chose comme affronter ce que l’on n’aime pas. Parfois, c’est mieux de ne pas être courageux.

 

  • Imaginons que l’on doit passer dans le noir, on ne peut pas qualifier ça comme du courage. Cela dépend de ce que l’on doit affronter.

 

  • Il y a des gens qui se préparent comme des malades pour une évaluation.

 

  • Il y a des gens qui sont timides, pas courageux. Le courage, on peut parfois le garder en soi.

 

  • Je crois que tout le monde a un peu de courage. Je trouve que ce n’est pas vrai ce que tu dis. On a tous du courage sur certaines choses.

 

  • Quand ils laissent passer le bâton de paroles, ils laissent passer leur chance.

 

  • Je n’ai pas dit que tout le monde n’a pas de courage, mais que des fois, on peut le garder en soi.

 

  • Le courage, c’est aussi quand il s’est passé quelque chose d’important et qu’on l’affronte après.

 

  • Avant, j’avais peur d’aller aux toilettes du collège, mais là, j’y suis allé, c’est super.

 

  • Le courage, c’est vaste. Il y a plusieurs types de courages : parler à une personne, quand il y a quelqu’un que l’on aime ; quand on a une mauvaise note et que l’on n’a pas envie de le dire aux parents…

 

  • Je ne crois pas que ce soit très important. Le courage, c’est quelque chose qui va plus changer ta vie. Comme changer de travail, tu ne sais pas ce qui va se passer, mais tu y vas quand même.

 

  • Tout ce qui est affronter quelque chose que l’on n’aime pas, c’est du courage. Quand on affronte quelque chose que l’on aime, c’est du plaisir.

 

  • Je ne comprends pas pourquoi beaucoup de gens ne parlent pas. C’est un sujet qui est vaste, tout le monde pourrait parler.

 

  • Ils ne sont peut-être pas courageux ! Non, je crois qu’il n’y a pas grand chose à dire, car on n’a pas encore fait quelque chose de courageux. Il faut qu’il arrive quelque chose de courageux. Comme affronter un cancer.

 

  • Le courage, il y en a un qui pense que c’est affronter des 0 en maths et l’autre que c’est d’affronter un cancer !

 

  • Le 0, pas en maths, mais en histoire-géo en CM1 ! Le cancer, ce n’est pas du courage de le battre, mais de l’intelligence.

 

  • Le cancer, c’est quand même une maladie grave, tu peux en mourir. Si tu n’es pas toujours en train de pleurer sur ton sort, c’est courageux.

 

  • Tu dis qu’il fait être intelligent pour se débarrasser du cancer ? On peut être débile et guérir du cancer. Tu peux être intelligent et éviter de commencer un cancer, mais une fois que tu l’as, il faut des médicaments.

 

  • On s’en fiche d’un 0. Je ne pense pas qu’il faille avoir du courage pour ça.

 

  • Avoir un 0 et un cancer, ce n’est pas pareil !

 

  • Je dis haut et fort, c’est une expression « il faut avoir de l’intelligence ».

 

  • Ce n’est pas du tout pareil un 0 et un cancer ! Le vrai courage, c’est quand tu sais que tu n’as qu’une chance sur 100 de guérir.

 

  • Mais tu peux devenir SDF après avoir eu un 0… Il faut quand même affronter ça.

 

  • Vous ne parlez que du cancer et des 0, mais le courage, ce n’est pas que ça !

 

  • Parfois, après avoir fait quelque chose, des gens ne vont pas avoir le courage de l’admettre et se suicider.

 

 

Comment s’est passée la séance ?

 

  1.       Certains ont bloqué sur le 0, alors que j’ai dit ça pour combler un vide… J’ai adoré la séance. Je trouve qu’on a bien communiqué.
  2.       Il y a des gens qui n’ont pas du tout compris ce que je voulais dire. J’ai parlé pour faire réagir ! Sinon, j’ai bien aimé.
  3.       Moi, pour une première séance, j’ai bien aimé. Je pense que je vais m’inscrire.
  4.       Je n’ai pas du tout aimé cette séance ! On n’était que trois à parler. À part quelques fois. Je ne pense pas que tu puisses critiquer, alors que tu n’as rien dit !
  5.       Si on ne parlait pas, c’est peut-être parce qu’on n’a pas aimé le sujet.
  6.       Je n’ai pas généralisé. Juste parlé d’un qui trouvait que ce qu’on disait était nul alors qu’il n’a rien dit. Je trouve ça un peu lâche !

 

À la fin de la séance, les élèves ont écrit des thèmes sur lesquels ils souhaiteraient échanger : le racisme, la misogynie, la communication, être gaucher, les bêtises, le rire, la honte…

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