2015-2016Club Paroles

Atelier philo : L’inconnu

Lundi 22/02/2016, les élèves du Club Paroles ont parlé de l’Inconnu…

 

© Photo Mme Bernos

 

  • Pour moi il y a plusieurs types d’inconnu : les personnes, les objets ou les choses.

  • C’est un peu en rapport avec l’aventure. C’est des choses qu’on n’a pas l’habitude de faire. Il n’y a pas de vie sans inconnu.

  • Pour moi, l’inconnu, c’est des choses qu’on n’a jamais vues ou des personnes. Des choses nouvelles à découvrir.

  • C’est quelque chose qu’on ne connaît pas.

  • L’inconnu, des fois, c’est bizarre.

  • Je pense qu’on peut avoir peur de l’inconnu.

  • C’est vrai qu’on peut avoir peur, mais ça peut apporter de bonnes nouvelles, en découvrant ce qui se cache derrière.

  • Ça attire les gens qui sont curieux.

  • On peut avoir peur de l’inconnu, car c’est des choses qu’on a jamais vues ou faites.

  • Je ne suis pas d’accord que l’on peut avoir peur. L’inconnu, c’est ça qui nous guide, qui fait qu’on vit.

  • On ne peut pas avoir peur, car on a envie de le découvrir.

  • Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’on peut avoir peur. Moi je n’ai pas peur de l’inconnu. Peut être qu’il y a des gens qui ont peur.

  • Je ne parle pas avec des inconnus. Mais après, on peut faire connaissance avec eux.

  • C’est pas obligé que tu aies peur. Tu peux t’amuser, en rencontrant des inconnus. Ça peut arriver d’avoir peur quand on fait des choses jamais faites auparavant.

  • Justement, c’est parce qu’on ne l’a pas fait avant qu’on a envie de le faire. L’inconnu, on ne peut pas vivre sans. Pour moi, c’est un besoin.

  • Il y a des gens qui n’ont pas peur de l’inconnu, d’autres ont peur d’être dépaysés, des choses nouvelles.

  • Il y a toujours de l’inconnu dans la vie.

  • Ça peut nous faire apprendre des choses.

  • On a tous été inconnu pour quelqu’un et quelqu’un a été inconnu pour nous. C’est comme ça qu’on a commençé à se faire des amis… en maternelle !

  • Avec l’inconnu, on peut faire des connaissances, apprendre beaucoup de choses. On ne doit pas forcément avoir peur de l’inconnu.

  • L’inconnu, c’est un peu une forme de connaissance. On a envie de le faire. C’est indispensable à la vie. Je le répète.

  • L’inconnu, c’est l’inconnu.

  • C’est vrai qu’on peut avoir envie de faire des choses qu’on n’a pas encore faites.

 

Comment s’est passée la séance ?

  1. Je n’étais pas très content du thème, il n’y avait pas grand chose à dire. Je n’ai pas trop aimé la séance.

  2. Je n’ai pas trop aimé la séance, car je n’ai pas eu beaucoup d’idées.

  3. J’ai trouvé que le thème de l’inconnu est assez vaste.

  4. Cela ne m’a pas trop plu, car c’était toujours la même idée. C’est un thème donné et le bâton de paroles passait, personne ne parlait.

  5. Je n’ai pas aimé la séance. Le thème était un peu dur. On ne connaît pas tous de l’inconnu. C’est un peu dur à expliquer.

  6. Je n’ai pas trop aimé la séance, car je n’ai pas trop aimé le thème, je n’avais pas d’idées et je ne savais pas comment les exprimer.

  7. Je n’ai pas trop aimé la séance, car le thème était difficile.

  8. J’ai bien aimé la séance, mais pas trop le thème. L’inconnu, c’est assez compliqué de trouver des idées.

  9. On n’a pas besoin d’avoir beaucoup vécu pour avoir une opinion.

 

Faut-il de l’expérience pour avoir un point de vue sur la vie ?

 

  • Pour moi, toutes les opinions sont différentes et importantes. Les opinions que les parents ont sont toutes aussi interessantes que celles des enfants. Certains enfants sont plus ouverts.

  • Les adultes ont plus d’expérience de la vie que les enfants. C’est ça qui fait la différence.

  • C’est pas vraiment selon l’âge. Il y a des personnes qui sont plus intelligentes que d’autres, ça ne veut pas dire qu’elles sont plus grandes.

  • Je pense que tu peux être un enfant et avoir vécu beaucoup de choses.

  • Tous les thèmes qu’on a fait au club, nous les enfants, on les a vécus au moins déjà une fois. On peut donner notre avis aussi bien que bien que les adultes, même si on n’a pas beaucoup d’expérience.

  • Mon avis compte beaucoup. J’ai une intelligence supérieure à certains adultes ou même adolescents. Leur façon de parler peut être spéciale.

  • On n’a pas vraiment besoin d’expérience pour avoir une opinion sur quelque chose. Ça ne sert à rien d’être une professionnelle du sport pour avoir une opinion. On peut être débutant et dire ce qu’on pense.

  • Il faut l’avoir fait au moins une fois. Si on essaie pour la première fois le handball à 50 ans… On a besoin d’expérience pour parler de la vie.

  • On n’est pas obligé d’avoir beaucoup d’expérience pour avoir une opinion. On peut avoir une opinion sans avoir beaucoup d’expérience.

  • Je ne suis pas d’accord avec l’idée que notre opinion est plus importante que celle des autres. C’est une forme de dictature.

  • C’est normal qu’on pense qu’on est plus intelligent que d’autres, mais ce n’est peut être pas vrai…

  • Il y a certaines choses qu’on connaît mieux que les adultes. Certains ne connaissent rien au dessin et moi je peux donner mon avis sur ça. Chaque avis compte.

  • Tout à l’heure, des 4° ou 3° nous ont insultées et je trouve qu’on a fait preuve de maturité, on ne s’est pas laissées faire, alors que c’était sans raison.

  • Je pense que l’avis d’un enfant est différent de celui d’un adulte, mais il est tout autant important.

  • On peut avoir une certaine honte que les parents ne peuvent pas comprendre. Ça fait tellement longtemps qu’ils ne l’ont pas vécu, qu’ils disent que ça n’a aucune importance.

  • Des fois, mon frère donne son avis et mes parents ne sont pas d’accord. Or, chaque avis compte.

  • Les parents ne comprennent pas vraiment ce qu’on dit. Mais ils ont vécu la même la chose que nous. Les adultes ont été des enfants. C’est juste qu’ils ne s’en souviennent pas.

  • Je ne suis pas d’accord. On peut vivre des choses que les parents n’ont pas vécues. Si tu as fait un sport, tu peux donner ton avis sur ce sport. S’ils ne l’ont pas fait, ils vont avoir un avis différent de toi.

 

Que peut ressentir un adulte,

dont les enfants pensent qu’il a oublié ce que ça faisait d’être un enfant ?

  • Je pense qu’il ne s’en rend pas forcément compte. Je ne crois pas qu’ils oublient au fond d’eux. Ils n’ont plus de devoirs à la maison. Quand ils sont en repos, ils sont en repos. Au fond d’eux, ils n’ont pas oublié, mais ils agissent comme leurs parents ont agi avec eux.

  • Ce doit être dur d’être parent. Mais en même temps, ça doit donner beaucoup de plaisir, car ton enfant t’aime. S’il pense ça, ça ne doit pas faire du bien.

  • Je pense que les parents pensent que c’est totalement stupide… Ils n’ont pas vraiment oublié, mais ils ne savent plus ce que ça fait de devoir aller à l’école, apprendre des choses…

  • Ils n’oublient pas forcement. Mais ils oublient ce que ça fait quand je me lève à 8 h pour aller au collège. Ils se lèvent plus tôt. Ils n’apprennent rien…

  • Je me sentirais vexée. C’est nos enfants, alors s’ils pensent ça… L’avis d’un enfant, pour un parent, c’est toujours important. Mais des fois, ils oublient ce que ça fait : ils nous élèvent, ils travaillent… Ils oublient ce que ça fait être chouchoutés par leurs parents.

  • Il peut se sentir mal ou il se dit aussi que c’est pas vrai. Il a sûrement oublié des choses (le travail, etc.). Des fois, les parents ont un travail très différent, donc ils oublient souvent beaucoup de choses.

  • Ils se sentent vieux, ils se vexent et ils ont l’impression de ne pas être compris. Certains parents veulent être à la page, mais quand on leur dit qu’ils ne le sont pas ils s’énervent et ça finit mal. Mais malgré tout, ils ont beaucoup de travail, car ils nous élèvent et ils en oublient ce que c’est d’être un enfant.

  • Je pense que l’adulte en question aura un moment de mélancolie, mais qu’il ne pourra sûrement pas se rappeler des hontes, des sentiments, des ennuis d’un enfant. Se mettre à la place d’un enfant pour un adulte ? Je pense qu’il ne le pourra pas totalement.

 

 

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