Une autrice au CDI
Vendredi 27 janvier, l’autrice ciotadenne Florence Hinckel a rencontré deux classes de 4e avec leurs professeures de documentation, Mme Bernos et de français, Mme Gagey, au CDI du collège des 16 Fontaines à Saint-Zacharie.
Avant même le début de la rencontre, quelques fans curieux de différentes classes (lecteurs de la fameuse série U4 notamment) étaient venus la saluer et lui demander une dédicace.
Les 4e avaient tous lus un de ses romans. Cela fait plusieurs fois que cette autrice nous fait le plaisir de venir au collège et un fonds a pu être constitué au CDI, pour rassembler la plus grande partie de ses écrits. Depuis l’année dernière, nous avons ses deux derniers romans, la suite de Renversante et L’Aube est bleue sur Mars, un roman d’anticipation mêlant la conquête spatiale et une réflexion sur l’écologie. Nous attendons maintenant avec impatience la sortie de ses prochains titres, dont elle nous a dévoilé le thème ! Nous avons pu aussi compter aussi sur un prêt important de la Médiathèque d’Aubagne, que nous remercions, afin de rassembler une soixantaine d’ouvrages au total.
Les élèves avaient préparé, lors d’une séance au CDI, des questions variées. Certaines sur le métier reviennent systématiquement : comment devient-on écrivain, combien de temps faut-il pour écrire un livre, quels sont les avantages et inconvénients du métier… Celles sur les textes qu’ils avaient lus étaient plus personnelles et originales, car nous leur avions demandé de sélectionner des passages qui les ont touchés, intrigués, pour en apprendre plus.
Florence Hinckel s’est confiée sur ce qui permet, selon elle, d’avoir de l’inspiration, sans oublier d’ajouter avec humour que c’était sa réponse… pour aujourd’hui et qu’elle pourrait varier demain : « être curieux, s’intéresser à beaucoup de choses et surtout aux autres et à soi même. J’ai commencé un journal intime dès 11 ans. Ça permet de réfléchir sur soi-même, ce qu’on pense. C’est très important pour comprendre les autres. J’utilise beaucoup cette matière-là. J’aime beaucoup le mot « empathie », quand on arrive à se mettre à la place de la personne, comprendre sa peine ou sa joie. C’est la grande qualité qu’il faut pour écrire une histoire. Quand on l’a, je ne vois pas comment on ne pourrait pas avoir d’inspiration. Ça donne une foultitude d’idées, d’histoires ! »
Nous avons eu ainsi plusieurs bonnes surprises lors de cette rencontre littéraire. D’abord parce que beaucoup d’élèves ont visiblement été touchés par ses textes, dont un qui a furtivement déposé un petit mot caché dans un papillon en origami, pour confier à l’autrice à quel point il avait aimé Les faits et gestes de la famille Papillon (merci à toi, Florence Hinckel a adoré !). Et aussi en découvrant que beaucoup de nos collégiens écrivent et qu’ils étaient authentiquement curieux d’avoir les conseils d’une écrivaine. Une élève s’est exclamée à la fin : « Ce soir, je vais me remettre à écrire ! » C’est un beau cadeau pour l’autrice comme pour les enseignantes d’entendre cet enthousiasme !
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