Atelier philo : L’espoir

17 janvier 201610 septembre 2022 norco

Le 4/01/2016, les élèves du Club Paroles ont commencé l’année en parlant d’espoir…

Un thème qui les a fait s’exprimer sur des difficultés et chagrins que chacun peut avoir connus dans sa vie…

et pour lesquels garder espoir malgré tout.

L’espoir, c’est ne pas se découger. Quand on dit qu’il faut garder espoir, c’est continuer à se battre.
Pas besoin de se battre pour de l’espoir.
Je n’ai pas compris : il faut se battre pour avoir de l’espoir ?
L’espoir, c’est… je ne sais plus….
Quand j’ai dit qu’il faut garder espoir, c’est qu’il ne faut pas se décourager.
Je pense que c’est au sens figuré, pas au sens propre.
Je pense que l’espoir, c’est beaucoup pour les personnes malades ou les familles des personnes malades.
Je suis d’accord.
Quand on a envie de quelque chose et qu’on ne l’a pas, on est désespéré de ne pas l’avoir.
Etre désespéré : ne pas avoir ce qu’on veut. Espérer : ça dépend.
Quand j’étais plus petite, mes parents se sont séparés. J’espérais que mon père revienne avec ma mère, mais ça ne s’est jamais produit.
C’est pareil que toi.
Ma grand-mère a un problème de rein et j’espère que l’on va trouver quelque chose.
L’année dernière, mon beau père est tombé malade . J’espérais qu’il guérisse, mais il est mort.
J’ai un frère handicapé et j’espère qu’il va guérir.
Mon père était maçon. Il a fait une chute et s’est cassé le poignet, j’espère qu’il va guérir.
Pareil avec mon grand-père et j’espère qu’il va guérir.
Mon oncle a un cancer et j’espère qu’il va guérir.
L’espoir ça aide à vous rendre plus heureuse que juste se morfondre.
L’espoir ça sert à quelque chose, mais des fois tu peux être déçu par cet espoir. Ça peut nous blesser.
S’il n’y avait pas d’espoir, on serait… je ne sais pas expliquer.
Si l’espoir n’existait pas, je serais sûre que mes parents ne se remettront jamais ensemble. Mais on ne peut pas prévoir.
Quand on espère, on dit que ça fait vivre parce qu’il fait continuer à espérer. S’il n’y avait pas d’espoir, il y aurait beaucoup de gens dépressifs.
Je suis d’accord.

Comment s’est passée la séance ?

Je n’ai pas vraiment bien aimé la séance. Je n’ai pas trouvé le thème super, car pas beaucoup d’idées venaient. Sinon c’était bien.
Je n’ai pas aimé la séance, car le thème ne m’a pas donné d’idées. On était peu. Et je n’ai pas parlé aujourd’hui.
Je n’ai pas aimé le thème. L’espoir, ça ne m’a pas donné d’idées. Il y a toujours les mêmes qui parlent. Les autres n’osent pas parler ou n’ont pas d’idées.
Je n’ai pas trop aimé la séance, car il y a eu plusieurs tours à vide. Je n’ai pas eu trop d’idées.
J’ai bien aimé la séance, mais pas trop le thème. Je n’avait pas trop d’idées.
Je trouve qu’on n’a pas parlé, car c’est un thème dont on ne parle pas dans la vie de tous les jours. On n’a pas été inspirés.

3e temps : Un jeu de cartes est proposé, avec des questions sur lesquelles chacun a été libre de s’exprimer ou non…

Ce qui m’a fait le plus peur dans la vie.

Ce dont je suis le plus fier.

Ce que j’aime le plus faire.

Ce qui m’a mis le plus en colère.

Ce qui me rend triste.

Une chose que les autres ne savent pas sur moi.

Ce dont j’ai le plus honte.

Une de mes qualités.

Mon souhait le plus fort.

Le cadeau qui m’a fait le plus plaisir.

4e temps : “Ce que j’aime chez toi”

Les élèves ont été invités à écrire une phrase sur les qualités qu’ils apprécient le plus chez leurs camarades…

Chacun a ensuite pu déplier ce “cadavre exquis”, pour commencer l’année avec confiance et estime de soi !